Qu’est-ce que le CBD ?
Histoire du CBD ou Cannabidiol
On confond trop souvent, au sujet du chanvre (ou cannabis, c’est la même plante), le THC et le cannabidiol (CBD). Et pourtant, le second se distingue du premier par ses bénéfices sur la santé et son utilisation dans un cadre médical.
Des deux substances actives les plus connues du chanvre, le CBD est, en effet, la plus intéressante du point de vue des consommateurs qui s’en servent pour apaiser douleurs, angoisses, inflammations, ainsi que de nombreux autres symptômes.
Qu’est-ce que le CBD ?
Le Cannabidiol (CBD) est une des principales molécules végétales extraite du Cannabis
avec le Tétrahydrocannabinol (THC).
On confond souvent le CBD et le THC. Ces deux éléments de la famille des cannabinoïdes
ont en effet les mêmes origines, mais produisent des effets complètements différents.
Le CBD, à la différence du THC, n’a pas de propriété psychotrope, euphorisante et addictive.
Il est légal en France car il ne contient que 0,2% de THC (Tétrahydrocannabidol). En France, nous assistons à l’émergence de beaucoup de produits à base de principes actifs issus du Chanvre. Le chanvre étant une plante à multiples facettes, elle est exploitée pour sa fibre, sa graine et ses vertus de « bien-être » pour le corps et l’esprit.
Le CBD n’est pas un corps étranger, nous en produisons déjà par notre système endocannabinoïde (SEC).
Son rôle est de réguler le système nerveux central pour atteindre l’homéostasie (état d’équilibre).

Quelle est la différence entre le CBD et le THC ?
Sur les 500 cannabinoïdes différents qui existent dans le cannabis, le THC est certainement le plus connu des consommateurs, même si le CBD commence à s’imposer. Tout simplement parce que le THC (9-tétrahydrocannabinol) est le composant dit « psychoactif » du cannabis. En agissant directement sur le système nerveux, il affecte le fonctionnement du cerveau et peut changer les perceptions, modifier l’humeur et transformer le comportement. C’est généralement pour ces effets que le THC est consommé : il rend « high » ou fait planer !
Contrairement au THC, le CBD ne fait pas « planer ». Son rôle est même exactement inversé : il tend à contrer les propriétés psychoactives de son grand frère, et les retarde parfois (peuvent aussi durer plus longtemps). C’est ce qui explique son orientation médicale. Pour autant, il n’est pas totalement dénué d’effets psychoactifs : le CBD génère une sensation de soulagement à l’instar d’un sédatif. Pour information le café est aussi psychoactif.
Ensemble, THC et CBD voient leurs effets se décupler. La conjonction des deux molécules permet d’agir puissamment sur l’anxiété et sur les douleurs, avec de meilleurs résultats que dans le cas du seul THC (dont les effets sont parfois mal ressentis par les utilisateurs).
Notez tout de même que le cannabis à forte teneur en CBD ne peut pas remplacer le THC, pour ceux qui recherchent essentiellement les effets psychoactifs de la substance. Les propriétés idoines ne sont atteintes qu’à hautes doses de CBD, et encore, sans aller jusqu’à un effet relaxant équivalent à 100 %. En d’autres termes, le CBD ne peut pas servir de produit de substitution pour les gros consommateurs de cannabis riche en THC.
Comment fonctionne le CBD ?
Dans l’organisme, le CBD joue le rôle de catalyseur. Il optimise la réponse naturelle à la douleur, mais aussi aux angoisses et à l’anxiété. Comprenons-nous bien : le CBD n’élimine ou n’empêche pas la douleur et l’anxiété, mais il agit sur le système nerveux pour réduire l’impact de l’un et de l’autre. Cela, en envoyant des signaux qui, en substance, intiment à l’organisme de ne pas s’en soucier et de vaquer à ses occupations.
Cette substance est d’autant plus efficace qu’elle fonctionne comme un prolongement des propres défenses naturelles de notre système nerveux. Si les cannabinoïdes nous font de l’effet, c’est parce que le corps humain possède les récepteurs adaptés et qu’il produit lui-même une sorte de THC naturelle, dans des concentrations toutefois très limitées. On parle de « récepteurs CB1 » (surtout présents dans le cerveau et le système nerveux central) et « CB2 » (essentiellement installés dans les organes périphériques et dans les cellules liées au fonctionnement du système immunitaire).
Ces récepteurs « fixent » les molécules de THC, mais aussi celles du CBD, de façon plus indirecte. Ce dernier interagit aussi avec d’autres récepteurs de l’organisme, ce qui renforce ses propriétés médicales.
